Mona Roussette : Une Artiste Porteuse de Transformation et d’Harmonie Universelle
Mona Roussette est bien plus qu’une artiste : elle est une visionnaire qui fusionne art, science et spiritualité pour transformer notre compréhension de la vie et de l’harmonie universelle. Depuis plus de 30 ans, elle explore les liens fascinants entre les valeurs humaines, la génétique et la santé, développant une approche novatrice qui montre comment des principes tels que la compassion, l’intégrité et l’harmonie influencent notre santé et peuvent même moduler notre patrimoine génétique. Grâce à une équation mathématique unique, Mona démontre l’impact des valeurs humaines sur l’expression génétique, ouvrant ainsi des perspectives inédites pour la santé physique, mentale et collective. Aperçu de ses projets.L’Art comme Voie de Transformation
L’art de Mona ne se limite pas à des créations visuelles. Ses œuvres agissent comme des champs vibratoires d’énergie, chaque couleur étant choisie avec soin pour résonner avec l’âme du spectateur. Les critiques notent fréquemment la présence du nombre d’or dans ses toiles, un signe de l’harmonie qui les caractérise. Les œuvres de Mona contiennent plus de 2 millions de nuances de couleurs, rendant chaque pièce une expérience émotionnelle et spirituelle unique. Nombre de ses clients témoignent de l’impact profond de ses créations, les percevant comme des instruments de connexion et de méditation. Une cliente, touchée par l’énergie de l’œuvre "Jésus", a choisi de l’emporter avec elle dans son dernier voyage, affirmant que cette toile avait été une source de réconfort et de paix tout au long de sa vie.L’Atelier : Un Espace de Créativité et de Guérison
Mona propose des ateliers de transformation collective d’une durée de 3 à 5 heures, disponibles en présentiel à Bergerac ou en ligne. Ces ateliers permettent aux participants de se reconnecter à leurs valeurs et d’exprimer leur créativité dans un cadre bienveillant. Destinés aussi bien aux jeunes qu’aux entreprises ou familles, ils créent un espace où l’harmonie, la compassion et l’intégrité sont cultivées. Sophie, une participante, raconte : "Grâce à l’atelier, j’ai retrouvé une connexion profonde avec mon fils et découvert une nouvelle manière de communiquer."La Conquête de Soi(e) : Des Foulards Porteurs de Sens
En 2012, Mona a lancé une série limitée de foulards en soie intitulée La Conquête de Soi(e). Confectionnés en soie naturelle de haute qualité et teints à la main avec des pigments écologiques, ces foulards ne sont pas seulement des accessoires, mais des objets chargés de sens. Ils incarnent des valeurs profondes telles que la beauté intérieure, la joie de vivre et l’intégrité, invitant ceux qui les portent à entreprendre un voyage intérieur vers la transformation et le bien-être.Une Œuvre d’Art Unique et Accessible
Les créations de Mona sont uniques et réalisées avec soin. Chaque tableau est peint sur une toile de lin de haute qualité et monté sur un châssis en bois français, garantissant la durabilité de l’œuvre. Les pigments utilisés, exclusivement de la marque Rembrandt, sont réputés pour leur intensité et leur résistance. Les prix de ses œuvres varient en fonction de leur taille et de leur complexité, allant de 150 € pour les petits formats à 8 000 € et plus pour les toiles monumentales, certaines nécessitant jusqu’à cinq ans de travail.Location d’Œuvres : L’Art à la Portée de Tous
Afin de rendre l’art accessible à un plus large public, Mona propose un service de location d’œuvres. Parmi les pièces emblématiques disponibles, on retrouve "J’embrasse le soleil", "La Joie de Vivre" et "Ruissellement", visibles au Restaurant Saint-Jacques à Bergerac, ainsi que "Liberté" et "Chaleur humaine", disponibles au Hammam oriental de la même ville.Une Écrivaine Engagée
Mona est également une écrivaine prolifique. Elle a publié plusieurs ouvrages qui explorent les mystères de l’âme humaine et la voie vers l’épanouissement personnel. Parmi ses livres figurent Retour à la Source, Je suis née sans mode d’emploi et La Magie des Couleurs. Mona prépare actuellement une nouvelle série d’ouvrages, dont L’Âme, Du Moi au Soi et Les Algorithmes du Bonheur, qui poursuivent sa réflexion sur la transformation intérieure et la quête du bonheur.Une Reconnaissance Internationale
L’œuvre de Mona Roussette dépasse les frontières nationales. Elle est reconnue au niveau international avec des expositions dans de nombreuses galeries et centres culturels à travers le monde. Son art, fusionnant science, art et humanité, apporte une contribution unique au paysage artistique contemporain, invitant chacun à explorer des thèmes universels d’harmonie et de connexion.Conclusion : Une Invitation à l’Harmonie Universelle
Mona Roussette incarne une vision de transformation unique et profonde. Ses œuvres, ateliers et ouvrages sont une invitation à découvrir l’harmonie universelle et à embrasser les valeurs qui nous relient tous. Plongez dans son univers et laissez-vous inspirer par ses créations vibratoires, ses ateliers transformateurs et ses écrits profonds. Que ce soit en visitant son atelier à Bergerac, en participant à un atelier ou en acquérant une de ses œuvres, chaque pas vers son art est un pas vers une vie plus harmonieuse et épanouie.📍 Pour en savoir plus, visitez monaroussette.fr ou contactez l’atelier au 07 89 30 28 73.
Critique d'art :
Les champs magnétiques de Mona Roussette
Devant les compositions peintes de Mona Roussette on reste aussi bien ébloui qu’interloqué. Surtout quand on apprend qu’elle est une autodidacte tandis qu’on affectionne les musées et on ne jure que par l’histoire de l’art. Car son art spontané est une expression à la fois « sauvage » et éminemment raffinée.
C’est un fait qu’aucune école n’a jamais mis à l’épreuve son talent qui coule de source, aucun enseignement n’est intervenu pour dresser un écran d’idées préconçues entre le tableau et la fureur du peintre.
Même quand on ignore l’histoire de cette artiste, le chemin qui l’a conduite jusqu’à ses étonnants tableaux, on peut en toute innocence leur accorder son admiration et leurs attribuer le titre de petits chefs d’œuvres.
Quand on sait qu’il s’agit d’une artiste sans formation préalable et qui œuvre grâce à un instinct artistique inné sans références et héritages possibles, l’admiration qu’elle suscite est suivie d’un sentiment d’immense étonnement. Car il s’agit d’œuvres accomplies qui peuvent trouver tout à fait leur place dans la création moderne et qu’on peut aisément comparer- à leur avantage- à d’autres œuvres de la modernité classique.
Il s’agit en majorité de toiles de formats plutôt moyens – des tout petits jusqu’ à un mètre soixante -, c’est-à-dire de formats « raisonnables » qui n’imposent pas une arrogance dominatrice : leurs dimensions peuvent tout à fait convenir à notre environnement. Ils sont par conséquent des tableaux qu’on a envie d’avoir chez soi aussi bien pour leur harmonie de couleurs toniques que pour leurs formes et leur compositions suggestives et bien équilibrées. Leur aspect chatoyant doté d’une vibration jouissive est d’un pouvoir décoratif extraordinaire.
Car Mona Roussette, tout autodidacte qu’elle soit, est habitée par un héritage identitaire qui ne manque pas de se manifester dans toutes les métamorphoses de sa peinture. On ne peut pas regarder ses tableaux sans penser que l’artiste appartient à la civilisation arabe réputée comme aniconique : Peu importe si elle s’est mise à peindre avec un certain retard et dans un univers occidental. Les lignes rythmées des arabesques et du moucharabieh ont constitué son univers naturel dès l’enfance. Une fois mise à l’œuvre, l’artiste a conquis très vite et de manière frappante ce que Matisse appelait « le décoratif », ce que lui-même a découvert lors de son voyage au Maroc et qui a imprimé toutes son œuvre. Il s’agit, selon lui, d’une expression « qui ne réside pas dans la passion qui éclate sur un visage mais qui est dans toute la disposition du tableau et de la composition : l’art d’arranger de manière décorative les divers éléments dont le peintre dispose pour exprimer ses sentiments ».
Il s’agit donc de l’ art du motif, l’art des formes abstraites bien ordonnées, l’art de la jubilation colorée d’un monde affranchi de la figure humaine que l’anthropomorphisme occidental nous a imposé. Mona Roussette l’a adopté et avec le temps l’a possédé de manière admirable.
Quand elle se met à peindre un bouquet de fleurs, ce n’est pas pour décrire la beauté indépassable de la nature. S’il lui arrive d’observer ses merveilles, la complexité des feuilles, l’élégance des tiges, les pétales veloutées, la flore dans toute sa splendeur, c’est plutôt pour se plonger dans le grand dictionnaire des formes et des rapports colorés qu’offre le monde naturel. Son instinct la conduit sûrement vers une organisation très personnelle de tous ces éléments. Ses fleurs deviennent des constellations de signes, des motifs éclatent et se multiplient pour le plaisir du regard, l’euphorie et la tranquillité de l’âme.
Par ailleurs, ces fleurs-signes sont traitées avec la même désinvolture spontanée qu’on rencontre dans ses abstractions pures. La joie des complémentaires domine dans ses compositions : les taches rouges chantent sur des champs bleutés, les violets sur le jaune : tout est fait pour stimuler la vue, pour réveiller les mécanismes du plaisir.
En regardant ces tableaux, on se demande qui a appris si bien à Mona la puissance des contrastes simultanés, les savants amalgames des textures, les mixtures précieuses dont les effets nous appellent de loin impérieusement. Elle nous a avoué qu’elle n’a pas eu de maître ni pour peindre ni pour les autres arts qu’elle exerce avec une facilité qui nous rend perplexe.
Pour notre bonheur, elle a choisi comme moyen d’expression prédominante la peinture. C’est un tempérament exubérant aussi bien que sincère qui se jette dans son art avec un enthousiasme déchaîné. Traduire les sentiments en matières colorées lui provoque une sorte d’ivresse qui met en branle son toucher. Car Mona peint avec ses doigts.
Peintre directement avec ses mains est une manière aussi ancienne que le monde. Pourtant Mona Roussette n’empreinte pas la pulsion sauvage de l’acte primitif. Sa démarche reste savante et délicate. A cette approche tactile il ne faut pas non plus voir quelque chose qu’on peut apparenter à « l’art gestuelle ». Il ne s’agit pas de coups de pinceau ou d’autre chose, violents et désordonnés : ce sont des caresses qu’elle prodigue à ses tableaux. Jouer avec la matière colorée, la ramasser, l’amalgamer, lui donner une consistance lise et brillante, la diriger aux quatre coins de la toile, redistribuant ses richesses jusqu’à ce que le tout prenne une forme satisfaisante correspondant à une sorte de narration imaginative c’est un acte qui rappelle ce qu’on fait avec un instrument de musique ultra sensible. Les vibrations obtenues par le maniement de la couleur aboutissent à une harmonie tout à fait comparable à celle des phrases musicales.
Mona Roussette n’est point systématique. Sa fantaisie intarissable la conduit toujours dans de nouveaux domaines. Ses fleurs tantôt pulpeuses tantôt en semis sont organisées de mille façons mettant en valeur un chromatisme recherché. Mais la pratique « fleurie » peut aussi, par un simple glissement d’humeur, se convertir en composition totalement abstraite. Ainsi le tableau constellé de taches est remplacé par des motifs spiralés sur des aplats travaillés en filigranes, ou bien sur une nappe unie d’entrelacs dessinés avec l’envers du pinceau créent le meilleur effet. Ailleurs, des « vides » couverts de matières lisses et claires semblent atteindre des profondeurs brouillées. Enfin, dans un autre genre de toiles, les fonds s’étalent en vastes étendues vibratoires où la pate colorée fondue forme des horizons luminescents rappelant les coucher de soleil de Turneur.
Il y a aussi une autre catégorie de toiles plus structurées où le travail des pinceaux qui suit celui de la main reprend le dessus. Dans ce cas, les contours des formes se précisent, introduisant plus de nervosité et de narration.
Une série monochrome traitée en camaïeux nous entraine dans une spatialité bleutée où des formes nagent comme dans certains tableaux de Kupka.
Le grand atout de cette peinture est la qualité de sa pâte colorée. Tantôt travaillée en épaisseur tantôt en transparence – les doigts habiles et chaleureux de l’artiste savent en tirer un maximum splendeur- , elle accroche la lumière et fait chanter les tons les plus sourds.
Depuis dix ans de travail, Mona Roussette a atteint une grande maitrise. Ses tableaux sont les produits du double traitement qu’elle leur prodigue : l’action de la caresse, instinctive, expressionniste et celle du pinceau qui la ramène à l’ordre, à l’histoire de la peinture, au rationnel dont elle se méfie mais qu’elle sait aussi mener à bien.
Elle déclare pourtant qu’elle préfère utiliser ses doigts. Ceci ne suppose pas seulement une action directe sur son matériaux, il met en évidence un contact corporel, une transmission magnétique qui transforme l’espace peint grâce à sa décharge intense. La sensation inscrite sur le tableau rayonne et séduit le regard, trouble les sens du spectateur. C’est là où l’œuvre de Mona Roussette prend tout sa puissance. Par l’intermédiaire de ses tableaux, l’artiste réussit à transmettre une sorte d’apaisement, un amour quasi thérapeutique. C’est un don qui, j’ose dire, va au-delà de la peinture.
Eurydice Trichon-Milsani