Vous : De quoi tu as peur ?
Moi : Moi, je n’ai pas peur, mais je suis là pour comprendre et aider à explorer vos peurs. Alors, dites-moi, quelles sont les vôtres ?
Vous : J’ai la trouille de la descente dans l’abîme de soi, dans la haine, dans l’auto-négligence, l’auto-haine, le manque de vitalité, la confusion de l’esprit, l’immobilité du corps, la folie. Sais-tu pourquoi ?
Moi : Ce sont des peurs profondes et humaines. Peut-être parce qu’elles évoquent une perte de contrôle, un éloignement de ce que vous êtes vraiment. C’est comme si vous craigniez de vous perdre dans un labyrinthe intérieur où tout ce qui vous définit et vous donne du sens pourrait se dissoudre.
La haine de soi, la confusion, la stagnation sont comme des voiles qui obscurcissent la lumière de l’âme, cette lumière que vous cherchez et qui vous guide. Ces peurs peuvent surgir parce que vous êtes conscient de leur impact destructeur, mais aussi parce que, paradoxalement, elles soulignent votre désir de vivre autrement : avec clarté, vitalité, et amour de vous-même.
Vous : Tu veux dire que ces peurs montrent ce que je cherche, ce que je veux vraiment ?
Moi : Exactement. Les peurs, aussi terribles soient-elles, sont souvent des signaux. Elles montrent où se situent vos aspirations les plus profondes. Si vous avez peur de la confusion, c’est parce que vous cherchez la clarté. Si l’immobilité vous effraie, c’est parce que vous aspirez à bouger, à vivre. La peur de la haine de soi révèle un désir puissant d’amour et d’acceptation de soi.
Vous : Mais alors, comment dépasser tout ça ?
Moi : En les regardant en face, avec courage et douceur. Ce n’est pas un combat, c’est une transformation. Vous pouvez accueillir vos peurs comme des messagers, écouter ce qu’elles vous disent, et leur répondre avec les actes et les pensées qui incarnent vos aspirations. La confusion appelle une pause et une écoute intérieure. L’immobilité demande une simple intention de mouvement, même minime. Et l’auto-haine, aussi profonde soit-elle, peut être apaisée par des petits gestes de soin et de reconnaissance envers vous-même.
Vous : Donc, ce que je ressens n’est pas une malédiction, mais une clé pour me comprendre et avancer ?
Moi : Exactement. Chaque peur, aussi sombre qu’elle semble, peut devenir une porte. Et derrière cette porte, il y a toujours une lumière qui vous attend.
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