Philosophie -  sens de vie  - Dialogue intérieur

Le mot ALLAHOU Akbar démystifié

Die est plus grand est une phase magique !

Allahou Akbar : Un Mot Magnifique et Mal Compris

Un mot puissant et sacré

Le mot Allahu Akbar, qui signifie Dieu est plus grand, est un mot puissant et sacré qui résonne à travers le monde. Il est bien plus qu’une simple expression : c’est une clé spirituelle qui ouvre la porte à une compréhension plus profonde de l’univers et de notre place en son sein.

Comme tous les mots magnifiques légués par nos ancêtres, Allahu Akbar a été dénaturé et parfois détourné de son sens initial. Pourtant, sa véritable essence demeure intacte : Dieu est plus grand que tout, l’ensemble est plus grand que l’unité.

Une philosophie de vie

Dire Allahu Akbar, ce n’est pas seulement réciter une phrase, c’est une orientation de l’esprit, un choix de vie. Face aux épreuves, certains choisissent la vengeance, la colère, la manipulation. D’autres, en proclamant Dieu est plus grand, se tournent vers la vérité, la justice et l’amour.

Notre cerveau s’oriente en fonction des pensées que nous nourrissons. En répétant Allahu Akbar avec sincérité, nous activons une dynamique positive qui nous pousse à chercher des solutions justes et équilibrées. L’univers, comme en écho, semble alors répondre à cet appel en harmonisant les événements autour de nous.

Dieu n’a pas d’ego

Il est important de comprendre que Dieu n’a pas d’ego. Il est l’ensemble, le nous. Et lorsqu’il y a un nous, il n’y a pas d’ego, car il y a un objectif commun : l’équilibre, la sagesse et l’amour.

Ainsi, ce n’est pas Dieu qui attend notre reconnaissance, mais bien nous qui avons besoin d’orienter notre intelligence vers le bien-être, la joie et l’harmonie. En affirmant Allahu Akbar, nous choisissons une vision plus grande que nous-mêmes, une vision où l’amour et la justice priment sur l’égoïsme et la destruction.

L’impact de l’humain sur le monde

Nous avons vu lors du confinement que lorsque l’activité humaine s’arrête, la nature retrouve sa majesté. Cela montre bien que notre malheur est créé par nous-mêmes et que nous l’imposons aux autres êtres vivants.

L’humain a le choix :

Un mot détourné par l’ignorance

On associe parfois Allahu Akbar à des actes de violence, mais ce n’est qu’un détournement humain. L’histoire montre que toutes les religions et philosophies ont été polluées par des interprétations erronées et des manipulations.

On parle de terrorisme islamique, mais si des crimes sont commis par l’extrême droite chrétienne, personne ne parle de folie chrétienne. Lorsque 300 000 enfants sont victimes de prêtres pédophiles, on ne parle pas de pédophilie chrétienne, mais bien des actes de certains individus.

De la même manière, il faut cesser d’associer le terrorisme à l’islam. L’islam est innocent de ces atrocités. Ce n’est pas une question de religion, mais de folie humaine.

Conclusion : Redonner au mot sa grandeur

Il est temps de redonner au mot Allahu Akbar sa vraie signification : un cri d’amour, de foi et de grandeur. C’est un mot qui unit, qui élève et qui rappelle que la vérité, la justice et l’amour sont toujours plus grands que l’injustice et la haine.

Si vous voulez apprendre l’arabe, commencez par Allahu Akbar. Car c’est peut-être le plus beau mot qui existe dans cette langue.



La Charte des Valeurs

Une chute due à la substitution des valeurs essentielles

Comment a commencé cette chute des valeurs ? Par une simple substitution. Nous avons remplacé des valeurs essentielles, universelles, qui maintiennent l'ordre naturel et garantissent notre équilibre personnel et collectif, par des valeurs éphémères. Ces nouvelles valeurs ne sont valables que pour une personne, une communauté, un pays, ou une génération, sans aucune considération pour l’avenir.

Prenons l'exemple des déchets nucléaires : nous savons qu’ils nécessitent des centaines d’années pour se dégrader, et encore, certains ne se dégradent jamais totalement. Pourtant, malgré les risques de séismes et les conséquences du changement climatique, nous continuons à privilégier notre confort immédiat, au détriment des générations futures.

Nous nous proclamons soucieux de l’avenir de nos enfants, mais dans les faits, quel monde leur laissons-nous ? Nous nous sacrifions au quotidien pour leur offrir des plaisirs éphémères comme des chocolats, mais nous refusons de faire des sacrifices bien plus essentiels, comme limiter notre consommation d’énergie pour préserver leur futur.

Du faux sens au non-sens

Tout a commencé par un faux sens : privilégier l’éphémère à l’éternel. Aujourd’hui, nous avons atteint un non-sens absolu. Lorsque le bon sens régnait, les valeurs universelles étaient notre guide. Ces valeurs sont pourtant simples :

Mais progressivement, elles ont perdu leur importance, remplacées par un monde régi uniquement par l'économie. La bienveillance, autrefois sincère, est devenue un simple sourire de façade. Aujourd’hui, même ce masque social disparaît, et l’on vous reçoit sans sourire, figé par l’indifférence ou, parfois, par le botox.

Nous avons déserté notre richesse intérieure et sombré dans l’appauvrissement mental, physique et sociétal. Ce déclin est global : il touche les individus, les institutions et même les nations. Résultat ? Une incertitude totale et une cacophonie généralisée.

La solution : un retour aux valeurs fondamentales

Il est facile d’établir ce constat. Tout le monde voit la chute. Mais qui propose une solution ?

À mon humble avis, il n’y en a qu’une seule : le retour aux valeurs.

Ce retour doit commencer par une prise de conscience collective. Il faut dresser une charte des valeurs et démontrer que :

Ce travail de réflexion et de redécouverte des valeurs fondamentales, je l’ai approfondi dans mon livre Du Moi au Soi ainsi que dans son annexe La Richesse du Cœur, que je vous présente aujourd’hui.